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Début novembre, nous célébrons la fête de tous les saints et le jour suivant nous nous rappelons nos chers défunts. Novembre est le mois de la solidarité humaine. Nous prions pour nos défunts et ceux-ci continuent à nous accompagner dans notre pèlerinage de vie. « Accorde-leur, Seigneur le repos éternel, et que ta lumière sans fin brille sur eux. Que leur âme et les âmes de tous les fidèles défunts, par la miséricorde Dieu, demeurent dans la paix. »

En tant que chrétiens, nous ne voulons pas être de ceux qui  refusent de penser à la mort. Pascal, qui était un grand croyant disait : « Les êtres humains, n’ayant pas trouvé le moyen de guérir la mort, ont décidé de chercher le bonheur en évitant d’y penser. » Nous ne devons pas avoir peur de réfléchir sur notre propre mort afin de nous préparer à ce moment important.

Bien sûr, nous devons continuellement lutter contre la maladie, en étant toujours en faveur de la vie. Cependant, il ne faut pas oublier que, si la science médicale gagne bon nombre de batailles, à la fin, c’est toujours la mort qui a le dernier mot. Mais la mort n’est pas la fin de tout. Elle est un passage, une transformation.

Le Christ rappelle aux Sadducéens que notre Dieu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, est le  Dieu des vivants. Il les renvoie à cette image du Dieu des ancêtres, toujours fidèle à ses promesses, le Dieu de la vie!

Notre espérance chrétienne affirme que la vie, l’amour, la beauté, la compassion, l’attention aux autres, la bonté, la soif de justice, qui se trouvent en nous et que nous admirons chez les autres, ne disparaîtront pas avec la mort.

«Ne soyons pas abattus comme ceux et celles qui n’ont pas d’espérance» (1 Thessaloniciens 4, 13) et «Soyons toujours prêts à répondre à quiconque nous demande la raison de l’espérance qui est en nous.» (1 Pierre 3, 15)

 

 Père  Britto PANDIAN    votre curé

 

Les Pèlerinages du Ciel

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La liturgie nous invite à commencer ce mois en priant avec tous les saints et les bienheureux qui sont dans la joie éternelle et en pensant à tous nos défunts dans notre prière nous leur souhaitons du plus profond de notre cœur le bonheur du ciel.

En priant pour les morts, l’Eglise contemple avant tout le mystère de la Résurrection du Christ qui, par sa Croix, nous obtient le salut et la vie éternelle.

Aussi, avec saint Odilon, pouvons-nous redire sans cesse : »La croix m’est un refuge, la Croix m’est voie et vie […]. La Croix est mon arme invincible. La Croix repousse tout mal. La croix dissipe les ténèbres ». La Croix du Seigneur nous rappelle que toute vie est habitée par la lumière pascale, qu’aucune situation n’est totalement perdue, car le Christ a vaincu la mort et nous ouvre le chemin de la vraie vie.

Dans l’attente de voir la mort définitivement vaincue, des hommes « continuent sur terre leur pèlerinage; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore; d’autres enfin sont dans la gloire et contemplent la Trinité dans la pleine lumièreUnie aux mérites des saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la vision béatifique.

Selon les commandements divins, l’intercession pour les morts obtient des mérites qui servent au plein accomplissement du salut. C’est une expression de la charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle « nous répondons à la vocation profonde de l’Eglise ». Pour les âmes du purgatoire, l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu; Mais il y a aussi la certitude que, le temps de purification achevé, l’âme ira à la rencontre de Celui qu’elle désire.

J’encourage donc vous tous à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés et qu’ils entendent l’appel du Seigneur…

En confiant à l’intercession de Notre-Dame, de saint Odilon et de saint Joseph, patron de la bonne mort, prions pour nos chers défunts.

                                                                 Extrait de la réflexion de Saint Jean Paul II

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Importance de la prière

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Jésus veut nous en apprendre davantage sur la prière aujourd’hui. D’après les lectures de ce dimanche, nous comprenons que Dieu écoute tous, riches et pauvres.

Nous sommes tous pauvres en ce qui concerne notre relation avec Dieu ! La seule réalité importante dans la vie est d’établir des relations vitales et biologiques avec Dieu, de continuer à parler avec Lui jour et nuit, d’insister pour que Dieu soit présent dans nos vies : ainsi Il nous transforme comme Il le souhaite.

 

Oui, nous devons admettre que souvent les pauvres de ce monde appellent Dieu avec plus d’intensité que ceux qui sont riches. Ceux-là ne ressentent aucun besoin de Dieu. Pour beaucoup, il semble en effet que Dieu n’existe que pour les pauvres et les opprimés qui L’appellent au secours. Le reste d’entre nous a de l’argent, du pouvoir, et de la nourriture. Cette façon  de penser est une illusion.

Nous faisons probablement partie de ceux qui ont encore la foi. Nous ne pouvons pas condamner ceux qui l’ont perdue. Nous sommes mis au défi de vivre notre foi de manière que les autres commencent à voir Dieu présent dans nos vies.

Ce n’est pas facile de vivre en tant que chrétien aujourd’hui. Il n’est pas facile non plus de dire aux autres que nous croyons en Jésus-Christ et qu’il est notre Sauveur. Notre premier défi est simplement d’approfondir notre propre foi pour vivre chaque instant de chaque jour, conscients de l’amour, de la miséricorde et de la compassion de Dieu. Si nous le faisons, alors notre foi deviendra évidente comme toute l’énergie de nos vies.

Demandons aujourd’hui que Dieu fortifie notre foi et nous montre son chemin dans nos vies quotidiennes.

 

Père Britto PANDIAN, votre curé  

 

Assemblée de la diaconie

Le service, c’est notre vocation

 

Une grande assemblée de la diaconie a eu lieu à Beaumont-sur-Oise, le 12 octobre 2019. Elle était présidée par le père Thierry Butor, vicaire général,reunion-diaconie en présence du père Parfait Abbey, doyen, et du père Ferdinand Sebré, curé de Beaumont/Oise

http://www.catholique95.fr/23-le-diocese-de-pontoise/1733-le-service-c-est-notre-vocation

 

 

Bâtir dans le doyenné des relations plus fraternelles et solidaires fut le  »fil rouge » de ce samedi 12 Octobre 2019. De nombreux bénévoles engagés au service du frère et des personnes en situation de fragilité se sont retrouvés pour un temps d’échanges et de partage.

Après un accueil fraternel et un petit déjeuner, le père Thierry BUTOR, vicaire général, introduit cette journée par un bref enseignement sur « la charité et la solidarité ».

Les témoignages émouvants de migrants et de personnes ayant connu la rue ont révélé leur soif de vivre et leur volonté de vaincre les galères. Ils rendent grâce d’avoir rencontré toutes ces personnes qui œuvrent au service du frère et leur rendent leur dignité.

La qualité et la sincérité des témoignages ont suscité chez les participants à cette rencontre diverses réactions sur l’importance du regard bienveillant, de la tolérance, du don de soi, de la solidarité, de l’écoute et de l’accompagnement.

Dans la joie de cette belle journée, nous avons exprimé la volonté de renouveler ces rencontres fraternelles et de créer un annuaire de la diaconie du doyenné, afin de mieux nous connaître, et d’améliorer la continuité du service de la charité auprès des plus fragiles.

Avant de terminer notre rencontre autour d’une table pour partager le repas, nous méditons la lecture de l’évangile de Saint Matthieu ( 25,31- 40 ) : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »

 

Philippe MAGNE, diacre
Françoise OGIER
Octobre 2019

Le dimanche 6 octobre : une messe pour le gens de la rue

 

Présidée par Mgr Stanislas Lalanne,une messe en présence de sans-abris, et en mémoire des morts de la rue, a été célébrée le 6 octobre en l’église Notre-Dame de  Pontoise.

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Luigi, 56 ans, le 4 février ; Kossigan, 78 ans, le 28 février ; Dimitiu, 63 ans, le 24 mai ; un homme non identifié, peut-être 46 ans ; Afton, 33 ans, le 17 juin ; Mickael, 46 ans, le 17 juillet ; Christine, le 2 septembre ; Patrick, 45 ans environ ; Dominique, Tilou, Piotr, Lionel, Taxi, Yelena, Jean…
Ils et elles ont une commune histoire tragique : ils et elles sont morts dans l’indifférence et l’anonymat des rues de nos villes du Val-d’Oise, au cours de ces douze derniers mois. Et combien d’autres, inconnus, se sont trouvés réunis dans le quartier des indigents de nos cimetières.
Dimanche 6 octobre, à l’église Notre-Dame de Pontoise, personnes sans domicile ou en très grande précarité de logement les ont portés dans la prière au cours d’une messe qu’ils avaient préparée, présidée par notre évêque, messe durant laquelle ils ont lu les textes de la Parole de Dieu. Lors d’une belle prière universelle, les prénoms des morts de la rue en Val-d’Oise durant l’année écoulée, oubliés de notre société, ont été proclamés dans un silence impressionnant. A suivi une procession émouvante : des lumignons représentant chacun d’eux ont été déposés par des gens de la rue et des bénévoles devant l’autel précédant le pain et le vin, corps et sang du Christ pour le salut du monde. À cet instant, les Paroles de Jésus retentissent : “Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie.”
Ce 17 octobre a lieu la journée mondiale du refus de la misère. Rappelons-nous ces mots du Père Joseph Wresinski, inscrits sur la dalle du Trocadéro : « Là où des hommes sont condamnés à vivre la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »
Alors que, dans notre département, 17,1 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, soit environ 212 000 personnes, une voix se fait entendre : « chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” À cet instant, ces mots de Madeleine Delbrel sonnent comme un rappel : « Mon Dieu, si Vous êtes partout, comment se fait-il que je sois si souvent ailleurs ? »

Gilbert Lagouanelle
Octobre 2019

 

 

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Nous sommes TOUS appelés à la mission. Cela doit être le désir de chaque chrétien, conformément à l’appel de Jésus, que de voir l’Église devenir un cœur nouveau pour regarder notre monde nouveau qui est en train de naître. L’intention du Pape François nous anime : L’ÉGLISE DU CHRIST EN MISSION DANS LE MONDE.

Le missionnaire, aujourd’hui comme hier, n’est pas propriétaire de sa mission. C’est le Christ qui la confie, et c’est au Christ que tout revient. Le missionnaire agit en faveur des autres au nom de Dieu, ce qui lui permet de se détacher, de ne pas se sentir responsable au-delà de ses forces. Il puise ses ressources directement auprès de Marie, grâce à une relation permanente avec elle par sa prière personnelle et communautaire.

En face de la souffrance dans ce monde, des immenses besoins que nous voyons tous les jours, nous avons en tant que chrétiens la vocation et le devoir, de ne pas rester indifférents, mais d’agir en faveur des pauvres, des malades, des étrangers, des enfants victimes de plusieurs abus, de la nature qui souffre à cause de notre irresponsabilité et agir contre certaines techniques scientifiques considérées comme bioéthiques qui nous emmènent où nous ne voulons pas aller. C’est ça la mission pour aujourd’hui.

Saint Paul dit : « Nous sommes le corps du Christ, et chacun de nous est un membre de ce corps ». C’est ainsi que nous vivrons pleinement la mission que Jésus nous donne en mettant nos énergies en commun. Si nous attendons la permission ou la bénédiction d’un responsable ou d’un leader, nous pouvons attendre longtemps et passer à côté de notre unique vocation. Il est l’heure d’agir pour accomplir notre mission de baptisés et d’envoyés.

 

Père Britto PANDIAN

Votre Curé

Le projet de loi sur la bioéthique, actuellement débattu à l’Assemblée nationale, est un sujet grave. Il engage l’avenir de notre société en même temps qu’il exprime et détermine une certaine conception de l’être humain. Chacun d’entre nous doit se sentir responsable de ce qui est en train de se décider.

Ces derniers mois, je me suis déjà exprimé, avec les évêques de France, pour mettre en garde les responsables de notre pays sur les inquiétudes que nous portons. J’ai aussi participé à plusieurs débats ou tables rondes à ce sujet. La Conférence des évêques de France a également pris la parole avec force lors d’un colloque sur la bioéthique, qui s’est tenu au Collège des Bernardins, à Paris, le 16 septembre dernier.

Je redis mon inquiétude quant à ce projet de loi sur la PMA pour les couples de femmes et les femmes seules, qui porte atteinte à la filiation en organisant l’impossibilité légale d’avoir un père.
Je redis mon inquiétude quant à une société qui voudrait faire de la médecine, non plus seulement un moyen de soigner et de guérir, mais un moyen de fabriquer une humanité qui refuse sa fragilité et ses limites.

Je redis aussi mon attention aux situations de blessures et de souffrances des couples qui portent le désir d’avoir un enfant mais qui ne le peuvent pas par les moyens naturels. Je redis ma conviction qu’une autre forme de fécondité est possible pour ces couples.

Je redis mon espérance que, dans ces débats, au-delà des convictions confessionnelles, l’intérêt des enfants à naître soit toujours placé au centre. C’est la mission de l’Église de faire retentir le cri des petits et des laissés pour compte.

C’est pourquoi j’encourage les catholiques de notre diocèse à agir et à promouvoir une vision de l’être humain qui soit respectueuse de chacun et de l’avenir de l’humanité.

Il y a bien des façons de faire entendre sa voix et son inquiétude sur ces si graves questions. C’est à chacun de discerner, en conscience et selon ses disponibilités, le type d’action à mener : auprès de ses élus (députés et sénateurs) ou en manifestant le 6 octobre prochain ou encore par d’autres actions, avec audace et respect.

La vie est belle parce qu’elle ne se fabrique pas mais qu’elle se reçoit et se donne comme un trésor sans prix.

+ Stanislas LALANNE
Évêque de Pontoise

 

10 ans de diaconat de Philippe Magne

2019-09-27 10ans de diaconnat de Philippe Magne