A partir du dimanche 1er décembre, modification des horaires des Messes : à 9h30 à l'église St Sulpice de Villiers Adam les 1er et 3ème Dimanches de chaque mois –
Tous les dimanches à 11h à l’église St Denis de Méry/Oise et à 18h30 à l’église St Eloi de Mériel. Et toujours messe anticipée tous les samedis à 18h30 à l'église St Nicolas de Frépillon
Le chemin qui conduit à Noël est comme un appel à la persévérance : persévérance des parents qui désirent le meilleur pour leurs enfants… persévérance de Dieu qui nous veut heureux… persévérance de chacun de nous, dans nos vies quotidiennes de rencontres avec les autres…
Nous convertir à l’appel de Jean le Baptiste, c’est nous ouvrir à la source divine qui jaillit dans nos déserts humains de foi, d’affection, de relations, d’espérance…et d’amour fraternel…
Avec l’Évangile de ce dimanche, nous recevons ce message : Préparez vos cœurs à l’accueil de Jésus qui donne vie et sens à tous nos déserts. Si Jean-Baptiste proclame un baptême de conversion dans l’eau du Jourdain, il annonce aussi un baptême dans le feu de l’Amour de Dieu pour nous, donné par Jésus.
Oui, nous pouvons remercier Dieu fidèle qui, par le Christ vient nous ouvrir le chemin du salut. Il vient aujourd’hui féconder, par son Esprit, le travail de nos mains…
Oui, nous sommes vraiment éclairés par sa parole, soutenus par sa grâce, accompagnés par sa présence, fortifiés par son Eucharistie. Comme au premier jour où il cheminait le long de la mer de Galilée, Jésus est là. Il est là qui croise notre route. Ses pas accompagnent nos pas. Son regard rencontre le nôtre. Il nous tient en sa main.
Préparons nos cœurs à l’accueil de Jésus, le Sauveur.
Père Britto PANDIAN
Le temps de l’Avent marque le début d’une saison de préparation qui attend avec impatience la célébration de Noel et la seconde venue du Christ. C’est un temps de réflexion pour préparer notre cœur à la venue du Christ. Le temps de l’attente et de l’espérance!
La couronne de l’Avent faite de feuillages, symbolise la vie éternelle. Le cercle nous rappelle l’amour sans fin de Dieu et la vie éternelle que Jésus rend possible. Les bougies de l’Avent sont souvent nichées dans la couronne à feuilles persistantes. Nous commençons à allumer la première bougie le premier dimanche de l’Avent ; les autres, chaque dimanche suivant.
Que le chemin de prière tout au long de l’Avent avec la Sainte Famille et l’Eglise nous conduise à la gratitude et à la joie lorsque nous entrons dans le temps de Noël.
Bon temps de l’Avent à tous et toutes !
Père Britto PANDIAN
Une équipe d’accueil assure la permanence
mardi, mercredis, jeudi, vendredi et samedi de 10h à 12h
mercredi de 15h à 17h30
Presbytère – 90 avenue Marcel PERRIN – 95540 Méry-sur-Oise
Téléphone 01.30.36.40.66 www.paroissemery.fr
+ accueil : secretariat.paroissedemery@gmail.com
Début novembre, nous célébrons la fête de tous les saints et le jour suivant nous nous rappelons nos chers défunts. Novembre est le mois de la solidarité humaine. Nous prions pour nos défunts et ceux-ci continuent à nous accompagner dans notre pèlerinage de vie. « Accorde-leur, Seigneur le repos éternel, et que ta lumière sans fin brille sur eux. Que leur âme et les âmes de tous les fidèles défunts, par la miséricorde Dieu, demeurent dans la paix. »
En tant que chrétiens, nous ne voulons pas être de ceux qui refusent de penser à la mort. Pascal, qui était un grand croyant disait : « Les êtres humains, n’ayant pas trouvé le moyen de guérir la mort, ont décidé de chercher le bonheur en évitant d’y penser. » Nous ne devons pas avoir peur de réfléchir sur notre propre mort afin de nous préparer à ce moment important.
Bien sûr, nous devons continuellement lutter contre la maladie, en étant toujours en faveur de la vie. Cependant, il ne faut pas oublier que, si la science médicale gagne bon nombre de batailles, à la fin, c’est toujours la mort qui a le dernier mot. Mais la mort n’est pas la fin de tout. Elle est un passage, une transformation.
Le Christ rappelle aux Sadducéens que notre Dieu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, est le Dieu des vivants. Il les renvoie à cette image du Dieu des ancêtres, toujours fidèle à ses promesses, le Dieu de la vie!
Notre espérance chrétienne affirme que la vie, l’amour, la beauté, la compassion, l’attention aux autres, la bonté, la soif de justice, qui se trouvent en nous et que nous admirons chez les autres, ne disparaîtront pas avec la mort.
«Ne soyons pas abattus comme ceux et celles qui n’ont pas d’espérance» (1 Thessaloniciens 4, 13) et «Soyons toujours prêts à répondre à quiconque nous demande la raison de l’espérance qui est en nous.» (1 Pierre 3, 15)
Père Britto PANDIAN votre curé
La liturgie nous invite à commencer ce mois en priant avec tous les saints et les bienheureux qui sont dans la joie éternelle et en pensant à tous nos défunts dans notre prière nous leur souhaitons du plus profond de notre cœur le bonheur du ciel.
En priant pour les morts, l’Eglise contemple avant tout le mystère de la Résurrection du Christ qui, par sa Croix, nous obtient le salut et la vie éternelle.
Aussi, avec saint Odilon, pouvons-nous redire sans cesse : »La croix m’est un refuge, la Croix m’est voie et vie […]. La Croix est mon arme invincible. La Croix repousse tout mal. La croix dissipe les ténèbres ». La Croix du Seigneur nous rappelle que toute vie est habitée par la lumière pascale, qu’aucune situation n’est totalement perdue, car le Christ a vaincu la mort et nous ouvre le chemin de la vraie vie.
Dans l’attente de voir la mort définitivement vaincue, des hommes « continuent sur terre leur pèlerinage; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore; d’autres enfin sont dans la gloire et contemplent la Trinité dans la pleine lumière. Unie aux mérites des saints, notre prière fraternelle vient au secours de ceux qui sont en attente de la vision béatifique.
Selon les commandements divins, l’intercession pour les morts obtient des mérites qui servent au plein accomplissement du salut. C’est une expression de la charité fraternelle de l’unique famille de Dieu, par laquelle « nous répondons à la vocation profonde de l’Eglise ». Pour les âmes du purgatoire, l’attente du bonheur éternel, de la rencontre avec le Bien-Aimé, est source de souffrances à cause de la peine due au péché qui maintient loin de Dieu; Mais il y a aussi la certitude que, le temps de purification achevé, l’âme ira à la rencontre de Celui qu’elle désire.
J’encourage donc vous tous à prier avec ferveur pour les défunts, pour ceux de leurs familles et pour tous nos frères et sœurs qui sont morts, afin qu’ils obtiennent la rémission des peines dues à leurs péchés et qu’ils entendent l’appel du Seigneur…
En confiant à l’intercession de Notre-Dame, de saint Odilon et de saint Joseph, patron de la bonne mort, prions pour nos chers défunts.
Extrait de la réflexion de Saint Jean Paul II